FLORE : QUELQUES ESPECES…

Encours de réalisation…

Juste quelques images sans prétention, j’ai choisi ces espèces pour la p’tite histoire qui va avec plus que pour dresser une liste exhaustive des 165 espèces vascularisées référencées à ce jour au Svalbard. Certains font ce travail beaucoup mieux que moi : une liste plus exhaustive et des images de meilleur qualité à consulter le site :

http://svalbardflora.net/index.php?id=1

 

Papaver dahlianum

Le pavot arctique : Ce pavot est l’emblème du Svalbard, sa fleur présente 2 adaptations classiques des plantes alpines et polaires pour capter les rayons lumineux et les diriger vers les organes reproducteurs :

fleur parabolique (forme de parabole pour concentrer les rayons lumineux) et héliotropique (elle s’oriente pour suivre la course du soleil).

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Salix polaris Le saule nain Cet « arbre » est l’un es 3 présents au Svalbard, (avec le Salix reticulata et Betula nana qui sont beaucoup plus rares, plus thermophiles).

La photo ci dessous a été prise en septembre et on voit déjà les bourgeons qui sont prêts pour le prochain printemps. L’une des raisons pour lesquelles on ne trouve pas d’arbre (dignes de ce nom) est que la saison estivale est très courte, la mise en place des bourgeons dès la fin de la saison précédente permet en partie de pallier ce problème.

Une autre raison expliquant l’absence d’arbres est que plus les parties de la plante sont éloignées du sol plus elles sont exposées aux conditions climatiques, notamment les basses températures et les vents violents qui augmentent l’évaporation. Le nanisme augmente la probabilité de la plante d’être protégée par une couche de neige isolante, ce qui explique la répartition étranges sur le sol de nombreuses espèces retranchées dans les creux où la neige se fait accumuler par le vent (comme Cassiope tetragona ou Dryas octopetala).

Les graines tout comme les bourgeons sont recouverts de poils, cependant dans ces deux cas la stratégie n’a pas du tout la même « finalité »(petite joke pour les biologistes évolutionnistes…) dans un cas les poils aident la protection thermique d’un organe sensible (le bourgeon, dans l’autre cas ils augmentent la portance de la graine pour faciliter sa dispersion (anémoochorie)

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Dryas octopetalaLa Dryas à huit pétales est souvent cantonnée dans les petites dépressions (cf. explication salix polaris), une adaptation intéressante de cette plante en matière d’économie est qu’elle récupère ses pigments pour la photosynthèse en fin d’été. comme la plus part des plantes qui l’effectuent en milieu tempéré d’où le changement de couleur des feuilles à l’automne. Dans le cas de la Dryas elle réinvestit les pigments dans les bourgeons au printemps mais aussi dans certaines feuilles qui paraissent mortes pendant l’hiver.

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Graines anémochores (dispersées par le vent)

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Saxifraga cernua 

Saxifrage penchée, la diminution de la température explique en partie la rareté des insectes pollinisateurs, la reproduction sexuée des plantes qui utilisent les insectes pour transporter le pollen d’où l’intérêt de pouvoir se reproduire sans partenaire : la reproduction végétative par stolons pour saxifraga flagelaris où ici par bulbilles que l’on observe à la base du pétiole de la feuille

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Poa alpina var. vivipara

Cette graminée présente la particularité de pouvoir faire germer ses graines même si les fleurs qui les ont précédées n’ont pas été fécondées par pollinisation. La pollinisation permet certes un brassage génétique qui favorise la diversité génétique des individus et optimise les chances de maintien de l’espèce dans un milieu donné, c’est le principal avantage évolutif de la reproduction sexué. Cependant faute de mieux, si la pollinisation n’a pas lieu, la germination des graines bien qu’elles n’aient pas été fécondées assure la génération suivante malgré tout.Cette germination s’effectue sur directement sur l’inflorescence de la plante mère, on remarque les jeunes coléoptiles (enveloppes qui entoure la tige des graminées) de couleur verte qui s’échappent des graines.

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Saxifraga oppositifolia

Saxifrage à feuille opposée, une classique que l’on retrouve aussi dans les Alpes, les racines peuvent s’allonger et épouser les déformations progressives du terrain. Notamment celles dues au gel et au dégel des sols qui se déplacent peu à peu sur les pentes.

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Oxyria Digyna

Oxyria à deux carpelles : Cette plante présente de grandes variations de phénotypes (ensemble des caractères apparents d’un individu), il existe de tous petits individus >10cm mais aussi jusqu’à 40cm, selon la quantité de nitrates (dus, ici aux Svalbard, aux excréments, ex : rennes, falaises à oiseaux, chenils…). Elle présente aussi un intérêt non négligeable sur le terrain puisque cette plante est comestible, riche en vitamine C et son goût est acidulé (comme des

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