Fevrier 2012

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01/02

Exercice pratique sur la connanaissance du mateau neigeux

Les conditions sont tellement catastrophiques qu’on se resigne a faire une coupe de neige dans une grosse congere pour etudier les differentes couches de neige… un trou de 2m40 tout de meme… on voit que la pluie a imbibe sur plus d’1m30… pffff…

juste deprimant quand on sait les metres de neige accumules dans les Alpes….

 

02/02

Scenarios de recherche de vicimes en avalanches sur le meme secteur, 3 objectifs a chercher :

- 1 vraie « fausse » victime enfouie sous la neige avec juste un petit trou pour respirer (munie d’un ARVA) ,

-  un sac a dos profondement enfoui (1m50) avec un ARVA (symbolisant une vicitme) et

-  un sac a dos sans ARVA (enfoui a 1m) a trouver a la sonde dans le perimetre (50m x 10m)

 

03/02

Preparation de la manifestation du « hot & cold », materiel, planing etc…

Les temperatures se sont un peu refroidies, tout est fige du coup nouvelle tentative de ski de rando a ma montagne fetiche : Trollstein : Bonne neige, resultat concluant, Djenoun semble avoir suffisamment cicatrise pour m’accompagner de nouveau. Cool!!!!

 

04/02

1ere sortie  de l’anne en temps que guide.

Yannick est photographe, arrive de suisse il y a quelques jours il souhaite prendre des photos des activites huamines en milieu extreme, Marie elle est la en reconnaissance pour un projet plus personnel sur un theme plus social : quelles circonstances peuvent bien amener des gens a se perdre dans un trou pareil… bonne question… mais qu’est ce que je faous la moi d’ailleurs??? la question merite d’etre posee…

La route de la mine vient de finir d’etre deblayee de avalanches et est ouverte de nouveau, je decide de les emmener en partie en voiture et de finir la grande monte finale a pied malgre une meteo tres impressionnante le vent souffle a 18m/s avec de la neige… aucun risque de se perdre grace au jalonnage de la piste, la voiture n’est pas trop loine au cas ou… nous voila parti…

Rapidement la neige nous fouette les quelques centimetres de peau decouverts autour de nos yeux et nos silhouettes rappellent celles des touaregs rebels dans le desert en pleine tempete de sable…

La neige qui tourbillonne,  le vent qui surencherit,  une courte discussion avec chauffeur de camion de charbon interloque par notre presence, tout cela  semble insinuer que notre presence ici n’est pas tres recommandee… mais nous poursuivons peniblement jusqu’a la plateforme de chargement du charbon. la monte etant en lacets, les phases avec le vent dans le dos nous apportent un « relatif »repis. A  »l’abri » d’un talus et d’une congere Yannick change les pelicules de son appareil grand format, je suis impressionne par sa tenacite :  sortir mon petit appareil photo numerique de ma poche ne me vient meme pas a l’idee dans ces conditions et lui se paye le luxe de changer des pellicules… Chapeau bas Mônsieur Yannick!

Quant a Marie l’idee m’a traverse l’esprit de lui loger quelques cailloux dans les poches pour ne pas qu’elle s’envole…

On retourne a la voiture, visite du chenil de « Base camp », les flocons de neige s’alloudissent… Rhooo non…. pas la pluie….

Ben si… encore de la pluie… casse croute dans la pigeot 306… avec Djenoun… du grand Art… du grand standing… mes excuses… mais c’est ca aussi le Spitzberg… faut s’adapter et des fois on a pas le choix…

Fin de la journée : ballade en bord de mer a Bjorndallen, On voit des lampes frontales perdues au loins sur plateau dans la tempete puis quelques instants apres sous la falaise en dessous du plateau puis plus rien… : declenchement des secours, hélico et compagnie… ils on un appareil a infras rouges a bord qui permet de deceler les silhouettes en fait ce sont deux groupes d’etudiants distincts un peu pomes qui finissent par s’en sortir… Il y a deja eu 2 secours en avalanches ce week end me confie le lendemain  la responsable des operations, elle me rassure un peu en me disant que j’ai bien fait de les appeler, que c’est pas prudent de sortir en montagene aujourd’hui… on avait deja  bien remarque que sur la route c’etait un peu limite-limite, alors sur le plateau…

 

05/02

Les conditions météos s’améliorent, on retourne à la mine 7 avec Yannick pour de nouvelles photos, on parvient même a monter jusqu’à EISCAT : les radiotélescopes qui étudient les aurores boréales

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06/02

Journee infernale… le matin cours de motoneige jusqu’a 12h, puis retour a la mine 7 avec Yannick pour de nouvelles images, ensuite on recupere Marie pour  entammer l’ascention jusqu’a la mine 2 desaffectee…

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07/02

Arrivee de mon ami Baptiste en debut d’apres midi.

On chausse les ski pour une premiere sa premiere sortite de Ski de rando de l’annee, pas banal dans le vent, la neige, le froid, la nuit… direct dans le bain le Bat…

A 1 heure du mat on ressort pour aller voir les aurores boreales et la pleine lune…

 

08/02

La meteo est desastreuse… on a toujours pas recupere de temperatures negatives… il tombe des cordes… Longyearbyen n’est qu’une gigantesque patinoire recouverte d’un flaque d’eau…

On part malgre tout avec un autre guide et Baptiste a la recherche de l’entree de grotte de glace recouverte par une coulee de neige… 7h de peletage intensif, un trou de plus de 4m de profond… sans succes… on recouvre l’ouverture d’un igloo pour ne pas perdre le benefice de notre travail…

On rentre trempes jusqu’aux os… mon telephone n’a pas resiste a la pluie qui a transperse l’integralite du contenu du sac…

 

09/02

Cours  meteorologie pour moi,

En soiree les aurores boreale offrent un spectacle somptueux, du coup on attrape Yannick et Marie au passage, on sort de la ville pour mieux voir le spectacle a l’ecart de l’eclairage publique et on en profite pour s’entrainer au fusil au stand de tir.

 

10/02

cours de meteorologie le matin pour moi, l’aprem je dois  preparer le matos du « Hot and cold » qui se deroule en soiree : un vrai succes, les tentes surchauffees grace a des poeles a essence de l’armee ont permis a 70 personnes d’oser se baigner dans de l’eau a 2 degres et sont reparities avec un certificat (dont Baptiste et Yannick).

 

11/02

Course de ski de rando… 800m de deniv’ de nuit, montee et descente chronometrees au sommet de Trollstein.

experience unique, vraiment une super course…

Pour ceux qui veulent en savoir plus rdv sur :

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=no&u=http://www.svalbardposten.no/&ei=ukA5T63ABOK10QXNqLGwAg&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CCgQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3Dsvalbardposten%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26hs%3DtI0%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26biw%3D853%26bih%3D501%26prmd%3Dimvns

Baptiste : 1h28, deuxieme sortie de l’annee, du matos performant mais pas des plus legers… Bravo.

Bravo aussi a mathilde qui detient desormais le record feminin en 59 minutes et 18 secondes!!!!! Congratulation!!!

 

12/02

Depart de Baptiste pour son retour en France…

kayak polo en soiree pour faire passer la pillule…

En tous cas la semaine etait plus que concluente on s’est vraiment regale! c’est passe tellement vite…

Dommage tu vas me manquer mec!…

 

13/02

Feed back sur notre manifestation du « hot and cold »

Le froid revient enfin!!!!!! du moins 16!!!!! ca fait plaisir tout de meme….

Aller!!! gelez moi tout ca que ca ressemble a quelque chose!!!!

 

14/02  Cours théorique pour la recherche de victimes en avalanches (avec Ola)

 

15/02  Entraînement recherche de victime en avalanches

 

16/02  Etude du manteau neigeux sur le glacier Longyear

 

17/02  Plannification logistique de l’excursion de la semaine suivante

 

18/02  Prepartion de ma pulka et de celle de Djénoun pour la semaine prochaine

 

19/02  Début de la construction d’un igloo sur le gracier de Larshbreen

 

20/02 Cours sur la prise de décision en situations extrêmes, gestion du risque, du leadership.

Fin des préparatifs reparation de l’excursion « intro-winter experience »

 

21/02 Entraînement en live de secours sur banquise, et qui c’est qui retourne à la baille?…

et derniers préparatifs pour l’excursion

 

22/02  LYB >>  camp Jansson

Enfin dehors pour de vrai et pour plusieurs jours… le vent… la neige glacée qui crisse sous nos skis… trop content…

 

 

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On a divisé le groupe en 4 groupes de 4, les pulkas filent et le silence s’est installé rapidement dans le groupe, que dire de toute manière : on a tout planifié, programmé, la route est claire et notre objectif nous attend dans le fond d’une petite vallée vers l’est (Janssondallen).

Le décors, la grandeur de ce qui nous entoure induit cette aphasie qui ne pèse pas du tout sur l’ambiance du groupe. Djénoun tire vaillamment sa Pulka, je suis impressionné : elle trottine légèrement en la négligeant alors que nos pas pesants traînent notre fardeau avec une certaine lourdeur.

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La progression est beaucoup plus lente que prévue, il ne reste presque plus de neige dans cette vallée que le vent balaye depuis des jours et des jours. Juste quelques touffes de mousse pétrifiée dans une gangue de glace laissant apparaître de nombreux obstacles rocheux.

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La clarté du milieu de la journée ne nous laisse que peu de temps pour faire notre route et c’est de nuit en milieu d’aprés midi par moins 21 degrés qu’il faut monter le camp. La brise légère à laquelle je n’aurais pas prêté attention en temps normal rend l’opération encore un peu plus délicate. Je sens qu’à partir de l’instant où j’enlève mes gants un compte à rebours invisible se déclanche qui aboutit à une légère morsure témoignant de l’épuisement de mon crédit chaleur.

Djénoun s’est creusé un trou dans lequel elle s’est mise en boule et doit se demander quelle idée saugrenue m’a traversée la tête pour quitter notre ordinaire qui est si confortable…

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23/02

 

Le matin on dresse des murs de neige de protection contre le vent pour étudier leurs différents effets en fonction de leurs tailles et de leurs formes.

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L’après midi on s’initie à la progression encordée avec les pulkas pour aller sur les glaciers.

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L’ambiance au camp est très agréable il a peu de vent et on peut manger dehors sous les étoiles et le aurores boréales malgré le froid. J’adore…

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Djénoun monte particulièrement bien la garde : il y a 4 chiens avec nous sur le camps, tous dorment, elle est la seule à m’avertir dès qu’un intru essaye d’intégrer notre grande meute : passages de rennes, arrivée de notre instructeur chaque matin en motoneige (a son corps défendant il commence à être malade), visite d’un renard polaire, passage d’un traîneau avec des chiens. Elle m’avertit d’un grognement sourd avant même que j’entende moi même des bruits presque imperceptibles dans le lointain.

Le passage aux toilettes mérite d’être mentionné… sans rentrer dans les détails… évidemment…

Autant faire ses besoins en été sur une plage de galets en faisant des ricochets entre les icebergs, parfois la sous le regard d’un phoque ou d’une sterne arctique peut inspirer un romantisme certain, mais en hiver c’est une toute autre histoire :

Malgré les efforts des ingénieurs pour améliorer les accoutrements en les munissant de velcros, fermetures éclaires, pressions et autre systèmes pour dégager certaines parties du corps en urgence, il ne se sont visiblement pas mis tous d’accord… et au moment de se débarrasser de toutes ses couches comme on éplucherait un oignon il faut se rappeler la subtilité de chaque couche.

Un fois la dernière couche enlevée, les quelques pourcentages de peau découverts pour l’opération en question, ils sont aussitôt assaillis par le froid comme par une nuée de moustiques qui attaqueraient simultanément. Et ceci sans compter la neige qui peut tourbillonner et s’insinuer de façon perverse dans les vêtements ou fondre aussitôt au contact de la peau, la frontale dont les piles agonisent à cause du froid qui balaye latéralement l’obscurité à la recherche d’un visiteur… autochtone et très poilu… Autant dire que l’exercice ne s’éternise pas, et je tente de refermer les brèches de mon accoutrement aussi vite que possible pour éviter de finir comme un mister friz…

Petite pensée tout de même pour mesdames qui doivent répéter l’opération au moins deux ou trois fois plus souvent que nous. Admettre que l’octroi d’un appendice permettant l’évacuation des liquides de l’organisme (même souvent réduit à sa plus simple expression dans cet environnement glacial) n’a rien de machiste : tout de même… il me semble que cet un attribut présente un avantage non nul…

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24/02

Cette fois on améliore nos méthodes de secours en crevasse en incluant les pulkas et les différents systèmes d’encrages possibles dans la neige… pas si évident.

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En soirée on commence à préparer des abris creusés dans la neige pour les 2 deniers jours en prévision d’une tempête qui semble menacer.

Notre instructeur commence à être malade, j’espère qu’on va pouvoir finir malgré tout notre programme.

 

25/02

En matin on poursuit notre projet de « snow cave », c’est fou la créativité que ça peut générer au sein de chaque groupe. On attend rapidement des couches inférieures où la neige est très dure et sans les scies à neige nous n’aurions pu creuser nos abris… le travail reste malgré tout laborieux et n’avance pas aussi vite que nous l’espérions.

Dans l’après midi des jeunes scouts nous rejoignent pour qu’on les entraîne à l’utilisation du GPS et à la recherche de victimes en avalanches.

En charge du camp durant cette journée, je vérifie avant d’aller me coucher que le fil de protection contre les ours est convenablement placé et tendu, se système remplace en général les tours de garde : c’est un fil placé sur le périmètre du camp qui, s’il est tiré fait sauter une goupille et provoque une détonation sensée faire fuir l’ours et prévenir de sa présence.

Comme d’habitude il me faut entre 20 et 30 min pour me préparer à la nuit… la partie que je préfère est celle que tout les baroudeurs ont expérimentée, celle qui concerne l’emboîtement du duvet, du sac à viande, du sur-sac : en fait pour les novices il y a souvent au moins deux ou trois sacs emboîtés les uns dans les autres et ça ne se passe jamais comme on voudrait : il y en a toujours un qui est vrillé et vous saucissonne, rendant tout mouvement impossible pendant votre sommeil… le coup classique de la fermeture de l’un à gauche et de l’autre à droite… la question qui ne reste toujours que partiellement résolue : soit fermer en premier le sac le plus à l’intérieur en premier mais alors on n’a plus accès au sac le plus à l’extérieur…. ou fermer le sac le plus à l’extérieur en premier mais alors il faut fermer les sacs les plus à l’intérieur étriqué et à tâtons dans le noir… bref je suis toujours épuisé à la fin de cet exercice, mais c’est généralement à ce moment là qu’on se rend compte qu’on est malencontreusement tombé dans le piège de la capuche : celle du sur_sac ou du sac à viande à l’opposé de celle du duvet qui vous gène et tombe sur votre visage toute la nuit… pfff… j’abandonne et je dors…

 

Je suis réveillé par Djénoun à 00h15 Je me dégage de toutes mes couche bondit dans mes bottes prêtes devant la porte, attrape le fusil et ma lampe pour inspecter… que vais je trouver??? Djénoun aboie rarement sans raison…

Djénoun regarde fixement en aval dans la vallée… j’éclaire et cherche à percer l’obscurité mais ne voit rien soudain je perçoit des détonations au loin, j’en compte au moins 2, peut être 3… peut être un autre camp attaqué?… je retourne me coucher grelottant, je suis fier de ma crapouette… elle veille bien. et s’est reparti pour le combat : fermetures-éclaires, capuches et autre emboîtements…

Si les détonations sont à 10 km, et si elles sont dues à un ours, on sera peut etre visité dans 1 ou 2 heures… je ne dors que d’un oeil mais jusqu’au matin.

 

26/02

La météo est clémente et 6 d’entre nous entamons une ascension dans le but de revoir l’astre en question qu’on n’a pas vu depuis longtemps. L’ascension est somptueuse, je n’ai pas le souvenir de n’avoir rein vu de paysage si beau depuis très longtemps. Les photos ne peuvent pas rendre compte de ce panel de couleurs pastelles qui s’étirent sur 360 degrés. Vers le soleil c’est un jaune clair qui s’étire vers le bleu au nord dans le quel un mince croissant de lune. Elle semble être placé là exprès pour donner plus de puissance aux quelques étoiles qui scintillent au dessus des sommets effilés qui commencent à se coiffer d’un bonnet lumineux rosé.

Vers l’Est et le Sud un dégradé de rose violacé. Nos silhouettes sombres s’y découpent et courbent l’échine sur le neige glacée, sculptée de sastrugis

Le soleil nous accueille au sommet. Que c’est bon, je retire ma capuche, mon bonnet, découvre mon visage, mes mains, juste pour sentir le rayonnement… comment ai-je pu être aussi négligeant pour un si petit bonheur aussi simple toutes ces années : juste sentir les rayons du soleil heurter ma peau… ce n’est pourtant pas si compliqué…

 

La neige fraîche sur un champ de neige oublié au fond de la planète nous procure une sensation puissante d’exclusivité. La pente est marquée, la neige sèche, vierge, lisse  et légère…

Grandes courbes et arabesque sur cette page blanche qui n’attend que notre signature.

Un pur bonheur.

La fin de notre itinéraire se faufile à travers la moraine : un paysage qui parait artificiel, tout droit tiré d’un décors du seigneur des anneaux : montagnes irisées de dentelles lumineuses, étendues de rivières gelées et colonnes de roche…

La météo se dégrade, on finit rapidement nos abris sous la neige, le notre est très très spacieux : on y accède par un tunnel qui débouche dans « pièce » d’environ 4m x4m avec un plafond en forme de dôme et dont les trois quarts sont occupés par une espèce d’estrade pour le couchage sur laquelle on tient facilement assis avec une grande marge au dessus de la tête.

On reçoit un message de Sigmund (notre instructeur) qui nous recommande de rentrer le lendemain, un jour plus tôt, il est malade et ne peut nous assister dans la tempête qui commence à se mettre en place…

La nuit dans notre abri aura été de loin la meilleure, aucun bruit, une « chaleur »  relative agréable.

 

27/02

On se résigne donc a quitter le camp Jansson pour rentre à Longyearbyen, le vent est violent mais pour notre plus grand plaisir il souffle dans notre dos et accélère notre progression. Sur les passages glacés avec Djénoun qui trotte à mes cotés, je n’ai même plus besoin de marcher pour traîner ma pulka… petite revanche : les griffes c’est bien parfois mais dans ces conditions, ça glisse mal…

On rejoint la civilisation en fin d’après midi, notre peau s’est déjà acclimatée aux basse températures et nos visages nous brûlent, gonflent dès qu’on les confronte à la douce chaleur des habitations. On rassemblent nos trognes bouffies autour d’un verre dans la soirée… bien agréable le confort tout de même…

 

28/02

Rangement du matos

Entraînement de recherche de victimes en avalanches dans la tempête qui est maintenant très établie : vent violent et neige…

 

29/ 02

Cours sur les ours polaires (écologie et étude des populations) et cours sur les organismes d’eau douce en milieu polaire

 

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